Louise Violet de Eric Besndard (2024)
« - Je n'ai pas soutenu votre candidature. »
« - Ce n'est pas un métier pour une femme . »
« - Il faut de la poigne. »
« - Néanmoins, avec votre passé, j'attends de vous que vous soyez
exemplaire. »
« - Vous ne tiendrez pas un mois. »
C'est par ses propos, que débute le film d'Eric Besnard, réalisateur français auteur de plusieurs films tels que « Le goût des merveilles » en 2015, « Délicieux » en 2021 et « Les choses simples » en 2023.
Le film « Louise Violet » est interprété par Alexandra Lamy et Grégory Gadebois.
En 1889, envoyée dans un village reculé de la campagne anglaise, l'institutrice Louise Violet doit imposer l'école de la république gratuite, obligatoire et laïque.
Cette mission qui lui est confiée ne la rend pas populaire ni auprès des villageois qui perdent une main d'oeuvre facile, ni auprès des enfants eux-mêmes.
Louise bat la campagne à la recherche d'élèves. Les parents craignent qu'elle distille ses idées progressistes de « communarde » dans la tête de leurs enfants.
Ce film nous rappelle qu’aujourd’hui encore, les femmes sont majoritairement représentées dans l'enseignement primaire et secondaire mais sont minoritaires aux postes de direction.
C'est aussi en sensibilisant les élèves à l'égalité que l'on pourra déconstruire les stéréotypes de genre (21% seulement des filles entament des études dans les filières scientifiques).
Dans certaines sociétés, l'éducation des filles est perçue comme inutile ou moins importante que celle des garçons. Les mariages précoces et les grossesses adolescentes sont fréquents, interrompant la scolarité. Actuellement, dans le monde, 32 millions de filles ne sont pas scolarisées.
Changer les mentalités reste un combat de tous les jours.
M. D.
Selon l’Unicef, dans certains pays d’Afrique subsaharienne ou d’Asie, plus de la moitié des filles n’achèvent pas le cycle d’enseignement primaire. Dans certaines régions de l’Afghanistan ou de la Guinée, moins de 20% des filles en âge d’être scolarisées vont à l’école. Et passé le primaire, les filles ont encore bien plus de risques que les garçons d’avoir à stopper leur scolarité à l’entrée en secondaire pour assurer les travaux ménagers ou agricoles, pour apporter un complément de revenu à leur famille ou encore, pour être livrées trop tôt à un mariage qu’elles n’ont pas choisi. https://www.unicef.fr/article/la-scolarisation-des-filles-le-combat-pour-le-developpement/
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